La route de la soie est depuis longtemps considérée comme un témoignage de l’ingéniosité et de la persévérance du monde antique. En traversant les continents, elle est devenue une route commerciale vitale reliant la Chine à la Méditerranée, et l’Ouzbékistan était un maillon essentiel de cette chaîne. Il s’agit d’une nation d’Asie centrale qui possède plusieurs villes marchandes essentielles qui ont été le théâtre d’innombrables batailles à travers les âges.
La visite de destinations uniques en Ouzbékistan équivaut à un retour dans le temps, pour découvrir la grandeur et les richesses d’une époque révolue. En explorant les principales villes commerçantes du pays, les visiteurs sont émerveillés par l’architecture complexe des mosquées, des madrasas et des bazars, qui racontent chacun une histoire du passé. Dans cet article, vous en apprendrez plus sur quelques-unes des destinations uniques à découvrir en Ouzbékistan.
La vallée de Fergana
La vallée de Fergana, située au cœur de l’Ouzbékistan, est un site exceptionnel. Abritant un trésor d’artisanat, la soie et la poterie de cette région sont parties intégrantes de l’histoire de la route de la soie. Bien que cette vallée soit moins connue des touristes étrangers, elle offre une bouffée d’air frais par rapport aux villes animées de Khiva, Samarkand et Boukhara. Lors de la visite, les voyageurs peuvent profiter des visites gratuites de la fabrique de soie Yodgorlik et de l’atelier de céramique Usmanov. La visite du palais de Kudayar Khan, à Kokand, est une étape incontournable dans la vallée de Fergana.
Pour profiter pleinement de la visite, les touristes peuvent séjourner dans la ville de Fergana, un centre urbain moderne doté d’un charmant parc central, idéal pour les promenades. Dotée de nombreux hôtels, cette ville centrale constitue un point de départ parfait pour explorer la vallée de Fergana. La ville de Fergana est facilement accessible depuis Tachkent grâce à un train quotidien. Pour explorer les régions entourant la pittoresque vallée de Fergana, les voyageurs peuvent facilement monter à bord de taxis collectifs qui partent du bazar principal.
Ayaz Kala
Les villes de Khiva, Samarkand et Boukhara ont une histoire très riche. Bien que les sites de ces villes célèbres puissent paraître anciens, il existe un autre site archéologique qui résiste véritablement à l’épreuve du temps. Connues sous le nom de « kala » ou « qala », synonyme de fort, ces anciennes structures sont disséminées dans le désert de Kyzylkum. Trois forts sont facilement explorables, le plus grand étant situé au sommet d’une colline, entouré de kilomètres de désert.
À l’intérieur des murs en brique, les vestiges de palais peuvent être découverts. Il s’agit de forts qui jouaient un rôle crucial dans la protection de la population locale contre les forces d’invasion. Après avoir été vaincus par Ghengis Khan, ces forts ont été laissés à l’abandon, négligés et à la merci du temps pendant des siècles. Redécouverts au milieu du XXe siècle, ils ont été méticuleusement mis au jour. Cependant, les forts sont restés exposés et sans défense depuis lors. Aujourd’hui, ils sont confrontés à un destin périlleux, menacés par les éléments.
Bien que le site soit accessible gratuitement, la présence d’un campement de yourtes à proximité mérite d’être signalée. La propriétaire, en quête de bonne fortune, accepte volontiers les dons. Pour se rendre à Ayaz Kala, les visiteurs peuvent prendre un taxi ou participer à une excursion guidée depuis Khiva. Le site étant en grande partie en ruines, un guide expérimenté est conseillé pour accompagner les visiteurs et leur donner des informations. Vous pouvez prendre contact avec voyageouzbekistan.com, une agence sur place, si besoin.
Moynaq
Moynaq, autrefois un port de pêche prospère situé au sud de la mer d’Aral, est aujourd’hui un rappel poignant des effets irréversibles de l’activité humaine. La marée s’est tellement retirée que le port se trouve maintenant à plus de 140 kilomètres du rivage, et la ville est désormais étrangement calme, ressemblant à une ville fantôme. Le cimetière de bateaux situé à l’extrémité nord de la ville, à côté de l’ancien phare, témoigne d’une époque révolue et constitue un rappel étrange du passé.
Autrefois quatrième plus grand lac du monde, la mer d’Aral a subi une diminution drastique de sa taille, ne représentant plus que 12 % de son étendue d’origine. Cette transformation malheureuse peut être attribuée aux pratiques d’irrigation mises en œuvre pendant l’ère soviétique, principalement pour la production de coton. En conséquence, le désastre de la mer d’Aral a non seulement dévasté l’industrie locale de la pêche, mais a également infligé une myriade de problèmes de santé à la population touchée.
Pour rejoindre Moynaq, les voyageurs peuvent prendre une marshrutka ou un taxi collectif au départ de Nukus. Alternativement, une excursion privée peut être organisée, qui peut même inclure un trajet en jeep jusqu’aux rives de la mer d’Aral. Les voyageurs peuvent également passer la nuit à Moynaq pour admirer le coucher et le lever du soleil. Il existe un camp de yourtes bien situé qui offre une vue imprenable sur le cimetière de bateaux, juste à côté du phare. En outre, le rez-de-chaussée du phare abrite un charmant café qui propose des plats et des boisson.
Le développement de l’industrie touristique continue d’attirer des visiteurs du monde entier en Ouzbékistan, mais le pays reste déterminé aux expériences de voyage les plus diverses pour tous les amateurs d’aventure. Alors que de nombreux voyageurs affluent vers les grandes villes et les hauts lieux touristiques, il existe un charme et une authenticité à découvrir dans les régions moins connues de l’Ouzbékistan. Des villages de montagne isolés aux paysages naturels époustouflants, plusieurs destinations hors des sentiers battus offrent un aperçu unique de la richesse de l’histoire et de la culture du pays. Pour les personnes souhaitant échapper aux foules et s’immerger dans les joyaux cachés de l’Ouzbékistan, ces lieux sont un complément essentiel à tout itinéraire de voyage en Asie centrale